Coupe du monde féminine de football 2023 : il n’en restera qu'une
La Coupe du monde féminine de football approche à grands pas. Du 20 juillet au 20 août 2023, 32 nations du globe se défieront en Australie et en Nouvelle-Zélande pour désigner la meilleure équipe féminine de la planète. À quelques mois de la compétition, une présentation s’impose.
Lancée en 1991 en Chine, la Coupe du monde féminine de la FIFA va connaître sa neuvième édition l’été prochain. Depuis trente ans, seulement quatre pays ont décroché le Graal : les États-Unis, la Norvège, l’Allemagne et le Japon. La team USA est la nation au plus gros palmarès avec quatre titres (1991, 1999, 2015, 2019) alors que les Allemandes se sont imposées deux fois (2003, 2007). Pour la première fois de l’histoire des championnats du monde féminin, cette édition comptera 32 participants, contre 24 lors du mondial 2019 en France.
La passe de trois pour les États-Unis ?
Double championne du monde en titre, la team USA vise un troisième sacre consécutif en août prochain. La meilleure nation féminine de l’histoire est toujours en tête du classement FIFA mais l’écart avec ses concurrentes s’est rétréci depuis quelques mois. Lors de la tournée automnale de matchs amicaux, les joueuses de Vlatko Andonovski ont concédé trois revers consécutifs face à l’Angleterre, l’Allemagne et l’Espagne, une série de défaites inédite pour les Américaines.
Cet été, les formations européennes auront le couteau entre les dents pour faire tomber les États-Unis. Finaliste malheureuse du dernier Euro, la « Nationalelf » pointe à la deuxième place du classement mondial et vise un troisième titre de championne du monde après son doublé en 2003 et 2007. De leur côté, les Three Lionesses ont remporté leur premier titre majeur face aux Allemandes l’été dernier et dispose de joueuses confirmées, à l’image de Beth Mead, attaquante vedette d’Arsenal et deuxième au classement du dernier Ballon d’Or. En plus de la Suède, du Canada et de l’Espagne, le Brésil de Marta sera à surveiller. La numéro 10 d’Orlando Pride est la meilleure buteuse de l’histoire des Coupes du monde, hommes et femmes confondus, avec 17 réalisations en cinq éditions. Dès la phase de groupes, la Seleção défiera… l’Équipe de France.
Une chance pour nos Bleues ?
Cinquième nation au classement FIFA, les Tricolores sont toujours en quête d’un premier sacre sur la scène internationale. L’année dernière, les joueuses de Corinne Diacre ont atteint les demi-finales de l’Euro en Angleterre, en s’inclinant face à l’Allemagne dans le dernier carré (1-2). En Coupe du monde, l’Équipe de France n’a jamais fait mieux qu’une quatrième place glanée en 2011.
Lors de la dernière édition en 2019 à domicile, Wendie Renard et ses coéquipières avaient été sorties par la team USA en quart, après avoir éliminé le Brésil au tour précédent. Sur le front de l’attaque, les Bleues pourront compter sur Delphine Cascarino et Kadidiatou Diani. Blessée depuis le mois de juillet dernier, Marie-Antoinette Katoto est quant à elle incertaine. Avec 10 succès en 10 matchs lors de la phase qualificative pour la compétition, la France a pu s’offrir des certitudes en l’absence de la star du Paris Saint-Germain. De quoi rêver d’une première étoile sur le maillot ? Réponse à partir du 20 juillet.